Ondine (1)
L'Emergente (2)
une bien longue histoire... Et vous que vous inspirent-elles??? Fascination, répulsion, peur, frisson, attirance...
Exprimez-vous!
Bienvenue à toutes et à tous!!!
Heureuse de partager cette passion qui m'exalte et me possède...
Ne partez pas comme ça!! On a même pas fait connaissance...
Laissez-moi un petit commentaire... Retrouvez-moi sur ma page facebook.
Welcome to all !!!
Happy to share this passion which excites me and possesses me...
Do not leave like that!! We have the same got acquainted step...
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N'hésitez pas!
A bientôt
Lunabellune
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Lunabellune
mercredi 8 juillet 2009
mardi 7 juillet 2009
lundi 6 juillet 2009
Bizarre, vous avez dit bizarre?!
vendredi 3 juillet 2009
Connaissez-vous Ray Caesar???
Ray Caesar naît en 1958 à Londres. Il passe son enfance au Canada dans la banlieue de Toronto.
Vers 1978, Ray Caesar étudie dans une école d'architecture canadienne. Il effectue de petits boulots qui vont du dessin d'architecture aux programmes d'informatique. Il travaille pendant 17 ans dans un hôpital pour enfants de Toronto, au service photographie.
Ray Caesar crée un univers fantastique, sinistre et plein d'espoir où des personnages énigmatiques rayonnent d'une étrange sérénité. Ces protagonistes à la sensibilité victorienne semblent venir de l'au-delà, d'un univers de science-fiction fait de paysages étonnants. Son oeuvre, à la fois futuriste et surannée est marquée par l'influence de Frida Kahlo, de Salvador Dali, ou encore de Paul Cadmus.
"Je me réveille souvent au milieu de la nuit et réalise que je suis égaré dans les couloirs d'un hôpital géant. Il est clair pour moi que c'est le lieu de naissance de tout mon langage plastique." Ray Caesar
Ses méduses...
"Ebb tide"
"Dark Angel Study"
"Day break Below"
Vers 1978, Ray Caesar étudie dans une école d'architecture canadienne. Il effectue de petits boulots qui vont du dessin d'architecture aux programmes d'informatique. Il travaille pendant 17 ans dans un hôpital pour enfants de Toronto, au service photographie.
Ray Caesar crée un univers fantastique, sinistre et plein d'espoir où des personnages énigmatiques rayonnent d'une étrange sérénité. Ces protagonistes à la sensibilité victorienne semblent venir de l'au-delà, d'un univers de science-fiction fait de paysages étonnants. Son oeuvre, à la fois futuriste et surannée est marquée par l'influence de Frida Kahlo, de Salvador Dali, ou encore de Paul Cadmus.
"Je me réveille souvent au milieu de la nuit et réalise que je suis égaré dans les couloirs d'un hôpital géant. Il est clair pour moi que c'est le lieu de naissance de tout mon langage plastique." Ray Caesar
Ses méduses...
"Ebb tide"
"Dark Angel Study"
"Day break Below"
Un des dessins animés qui a marqué mon enfance...
histoire de crabes, toujours l'océan mais sans queue de poisson...
Voici un documentaire très intéressant, à ne pas négliger!!!
mercredi 1 juillet 2009
dimanche 15 février 2009
Song to a siren (Tim Buckley)
I did all my best to smile
til your singing eyes and fingers
Drew me loving to your isle
And you sang
Sail to me
Sail to me
Let me enfold you
Here I am
Here I am
Waiting to hold you
Did I dream you dreamed about me?
Were you hare when I was fox?
Now my foolish boat is leaning
Broken lovelorn on your rocks,
For you sing, touch me not, touch me not, come back tomorrow:
O my heart, o my heart shies from the sorrow
I am puzzled as the newborn child
I am troubled at the tide:
Should I stand amid the breakers?
Should I lie with death my bride?
Hear me sing, swim to me, swim to me, let me enfold you:
Here I am, here I am, waiting to hold you
Traduction
Longtemps à flot sur les océans sans bâteaux J'ai fait de mon mieux pour sourire Jusqu'à ce que tes yeux et tes doigts chantant Aient esquissé de l'amour sur ton île Et tu chantais : Navigue jusqu'à moi, navigue à moi Laisse moi t'étreindre Me voilà, me voilà Attendant de te tenir contre moi Ai-je rêvé que tu rêvais de moi ? étais-tu le lièvre lorsque j'étais le renard ? Maintenant mon idiot de bâteau penche Languissant de s'écraser contre tes rochers Et tu chantais : ne me touche pas, ne me touche pas, Reviens demain. Oh mon coeur, oh mon coeur craint la douleur Je suis aussi intrigué qu'un nouveau-né Je suis aussi accablé que la marée Dois-je rester au milieu des casseurs ? Ou vais-je mourir avec ma future femme ? écoute moi chanter : nage à moi, nage à moi Laisse moi t'étreindre Me voilà, me voilà, attendant de te serrer contre moi |
mercredi 28 janvier 2009
Caerulei oculi (Théophile GAUTIER)
Une femme mystérieuse, Dont la beauté trouble mes sens,
Se tient debout, silencieuse,
Au bord des flots retentissants.
Ses yeux, où le ciel se reflète,
Mêlent à leur azur amer,
Qu'étoile une humide paillette,
Les teintes glauques de la mer.
Dans les langueurs de leurs prunelles,
Une grâce triste sourit ;
Les pleurs mouillent les étincelles
Et la lumière s'attendrit ;
Et leurs cils comme des mouettes
Qui rasent le flot aplani,
Palpitent, ailes inquiètes,
Sur leur azur indéfini.
Comme dans l'eau bleue et profonde,
Où dort plus d'un trésor coulé,
On y découvre à travers l'onde
La coupe du roi de Thulé.
Sous leur transparence verdâtre,
Brille parmi le goémon,
L'autre perle de Cléopâtre
Prés de l'anneau de Salomon.
La couronne au gouffre lancée
Dans la ballade de Schiller,
Sans qu'un plongeur l'ait ramassée,
Y jette encor son reflet clair.
Un pouvoir magique m'entraîne
Vers l'abîme de ce regard,
Comme au sein des eaux la sirène
Attirait Harald Harfagar.
Mon âme, avec la violence
D'un irrésistible désir,
Au milieu du gouffre s'élance
Vers l'ombre impossible à saisir.
Montrant son sein, cachant sa queue,
La sirène amoureusement
Fait ondoyer sa blancheur bleue
Sous l'émail vert du flot dormant.
L'eau s'enfle comme une poitrine
Aux soupirs de la passion ;
Le vent, dans sa conque marine,
Murmure une incantation.
" Oh ! viens dans ma couche de nacre,
Mes bras d'onde t'enlaceront ;
Les flots, perdant leur saveur âcre,
Sur ta bouche, en miel couleront.
" Laissant bruire sur nos têtes,
La mer qui ne peut s'apaiser,
Nous boirons l'oubli des tempêtes
Dans la coupe de mon baiser. "
Ainsi parle la voix humide
De ce regard céruléen,
Et mon coeur, sous l'onde perfide,
Se noie et consomme l'hymen.
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